Bienvenue dans mes jardins

Il y a environ une semaine, à St. Edmond (Bourgogne sud, en Saône-et-Loire), ma cousine a pris les photos d'une très belle hermine. Elle vagabondait sur sa pelouse. Les photos sont un peu troubles mais on y voit tout de même très bien cette petite bête.

Merci Véronique pour ces trois photos.

L'hermine :

Elle appartient à la famille des mustélidés.

Elle se nourrit essentiellement de rongeurs, parfois, elle s'en prend aux petits oiseaux, aux grenouilles ou aux insectes. De temps à autre, elle peut aussi croquer un lapin.

Elle est surtout active la nuit.

La femelle met bas en avril de 3 à 7 petits.

Son pelage varie selon les saisons :

• brun dessus et blanc dessous en été (bout de la queue noir)

(photo de James Lindsey, Wikipedia)

• blanc avec le bout de la queue noir en hiver. Elle est donc très difficile à apercevoir sur la neige (voyez aussi les photos ci-dessus). (Forum Classimages, de jps23)

Léonard de Vinci en a peint une en 1483 "La Dame à l'hermine".

( Wikipedia )

Les autres hermines :

• L'un des symboles historiquex (depuis 1316) de la Bretagne :
  

(Wikipedia) Ce drapeau fut créé par : Morvan Marchal entre 1923-1925.

• Les armes de Bretagne : par Guillaume Piolle, sur Wikipedia
  

Juste pour le plaisir des yeux...

Voici des photos prises hier en fin d'après-midi à la sortie d'une gouttière. Cliquez sur les photos pour les agrandir.

Et ce matin, un blanc manteau a recouvert notre pelouse... pureté éphémère !

Cher rouge-gorge... tu passes et repasses, tu t'arrêtes, tu sautilles, tu virevoltes et enfin tu te poses... À quoi penses-tu ?

À vous qui êtes passés me lire, laissez moi vos impressions par un commentaire. Dans la mesure du possible je vous répondrai.

Merci

Lieu : St. Edmond, 71

Quand : 26 août 2011

Un temps superbe pour préparer cette moisson à l'ancienne.

Ici pas de tracteur mais des chevaux robustes... très beaux.

Ils tirent la faucheuse-lieuse (ou moissonneuse-lieuse) jusqu'à au moins les années 1950,...

... ou la remorque agricole.

1. La faucheuse - lieuse fauche (ben oui, comme son nom l'indique) le blé.
2. Elle rassemble le blé fauché en gerbes pour la lier (comme son nom l'indique).
3. Ces gerbes tombent à terre.
4. Les paysans ramassent ces gerbes et les placent sur la remorque.
5. Quand la remorque est pleine, le blé est tracté sur l'air de battage.
6. Le blé sera battu (autrefois, c'était à l'aide de fléaux) afin d'extraire les grains qui seront utilisés pour la farine et la semence de l'année suivante.

La batteuse :

Un peu d'histoire : (source : Wikipedia)

• En 1784, Andrew Meikle (Écossais) inventa le principe de battage mécanique.
• En 1834, Cyrus McCormick (Américain) a un brevet pour une moissonneuse mécanique.
• Toujours en 1834, Hiram Moore (Américain) a un brevet pour une moissonneuse-batteuse.
• En 1866, Célestin Gérard (Français) construit la première batteuse mobile française. Elle sera améliorée par André Grusenmeyer (Français).

La batteuse ci-dessous était utilisée vers la fin du 19ème siècle et jusqu'à au moins les années 1950 :

Le tracteur ou la locomotive vapeur pouvait entraîner cette batteuse mécanique.

photo de ce site

Les gerbes de blé ont été mises en meule, elles sont prêtes à être expédiées sur le tapis roulant de la batteuse (avé les fourches bien sûr).

Les gerbes sont véhiculées par le tapis (1) et sont poussées dans la trémie (2).

Les gerbes entrent dans la batteuse par la trémie, elles seront alors battues dans le corps de la machine (en 1). Les grains seront expulsés vers l'avant en directions de sacs (en 2) tandis que la paille sera expulsée vers l'arrière (en 3) qui peut être complété par un système qui la tassera et la mettra en bottes. Ici, la paille formera tout simplement un tas à l'arrière de la batteuse.

Merci marraine pour toutes ces photos.

Pour voir tout cela en mouvement, une petite vidéo.

Que de petites bêtes sur ce pied de menthes. C'était fin août par une chaude joournée.

Cet hyménoptère est détesté à cause de ses piqûres plutôt douloureuses.. pourtant quelle beauté !

Il en existe 3 super-familles :

• Les pompiloïdes : guêpes solitaires et fouisseuses qui se régalent d'araignées. Elles endorment aussi les araignées pour les enterrer et y déposer un oeuf, la larve pourra ainsi se nourrir dans ce garde-manger vivant.

• Les sphécoïdes : guêpes solitaires et fouisseuses qui creusent leur nid dans le sol sableux ou dans une tige végétale. Elles chassent, paralysent et transportent leurs proies.

• Les vespoïdes : guêpes sociales comme la guêpe commune et le frelon. Leur colonies se composent de femelles, de mâles et d'ouvrières femelles. La reine est une femelle qui hiverne (les autres sont mortes avant l'hiver). Elle construit les fondations du nid et pond ses premiers oeufs. Elle élève ses premières larves qui seront ses premières ouvrières et feront ensuite le travail à sa place. Elle se contera alors de pondre des centaines d'oeufs dans les alvéoles construites par ses filles ouvrières. À la fin de l'été, une génération reproductrice verra le jour.

Leurs ennemis : hérissons, musaraignes, renards, oiseaux.

Matériel nécessaire :

• du saindoux (graisse de porc non salée)
• diverses graines (tournesol par exemple), morceaux de noix, ...
• des petites soucoupes de pots de fleurs (ici elles sont en grès)
• un bâton
• un récipient (soucoupe en plastique ici)

Déroulement :

1. Placer la graisse dans le récipient (ici c'est une soucoupe en plastique de pot de fleurs).
2. Verser les graines et les morceaux de noix sur la graisse.
3. Mélanger bien le tout avec le bâton.
4. Remplisser les petites soucoupes en grès, à ras le bord.
5. Installer dans les mangeoires à l'horizontal car un temps doux fait facilement fondre le saindoux.

Voici le résultat :

Le temps est très doux pour ce 11 décembre, un milieu d'automne humide nous dirons... c'est bientôt l'hiver vous avez dit ?

Les mangeoires sont tenues pleines depuis 15 jours. Et il y a du monde.

• - des mésanges : bleues et charbonnières
• - des moineaux
• - des pinsons des arbres
• - des verdiers
• - quelques chardonnerets
• - deux tourterelles
• - un merle
• - un accenteur mouchet

Je n'ai pas encore vu de tarins des aulnes, de troglodytes mignons et de pinsons du nord. Et il y a très peu de chardonnerets encore. Pour le rouge-gorge, il n'est pas loin c'est sûr.

Voilà à quoi ressemblent les oiseaux visibles en ce moment, les photos sauf si indications contraires sont de moi :

L'accenteur mouchet :

Il picore les graines généralement au sol. Il est souvent à chercher des miettes sur la terrasse devant la baie vitrée. Le tas de bois qui était resté tout l'hiver sur la terrasse fut un bon terrain de chasse aux insectes. Il était très souvent visible à n'importe quel moment de la journée. C'est tout d'abord un insectivore. S'il est effrayé, il vole bas et rapidement dans une haie ou un buisson. Il construit son nid pareillement dans une haie ou un buisson.

Le chardonneret :

Le chardonneret adulte ne peut pas être confondu avec un autre passereau. Ses couleurs vives le rendent unique. Il a une parure superbe : un peu de blanc sur la tête avec du noir sur la nuque et du rouge sur le front et le cou. Il a aussi une belle bande jaune vives sur les ailes. C'est un grannivore qui aime les graines qu'il trouve dans les fleurs des chardons. Toutefois, Il ne dédaigne pas les graines de tournesol. L'année dernière, ils s'étaient installés sur le pied de lavande. Il niche dans les arbres.

Le pinson :

C'est surtout un insectivore qui apprécit tout de même les graines qu'il trouve dans la mangeoire où sous celle-ci. Les pinsons des arbres et les pinsons du nord se côtoient surtout en automne et en hiver. Les couleurs du pinson du nord sont beaucoup plus foncées que celle du pinson des arbres. Au printemps et en été, il est impossible de les confondre.

Le rouge-gorge :

Le rouge-gorge ne vient pas souvent dans les mangeoires mais parfois, il daigne se montrer pas loin. Il se fait entendre souvent, surtout son "tac tac tac" avec lequel il indique à tout intrus qu'il revendique ce territoire. C'est un insectivore qui ne dédaigne pas quelques graines l'hiver pour survivre.

La tourterelle turque :

Cet oiseau est herbivore qui mange des graines, des baies et de l'herbe. En hiver, elle fréquente beaucoup les mangeoires qui sont au sol ou alors, elle picore sous les mangeoire en recueillant les graines qui tombent.

Son nid est fait de brindilles qu'elle vient récupérer sur la pelouse et peut se retrouver dans des endroits assez insolites. Ici, ce couple s'est placé à l'abri de l'antenne parabolique des voisins.

Le troglodyte mignon :

Difficile à repérer mais souvent il fait entendre son petit "tic tic". Il frétille toujours de la queue. Il est l'un des plus petits oiseaux du jardin, une petite boule de plumes et de duvets. C'est un insectivore qui aime les coléoptères et les araignées. Le mâle construit plusieurs nids en forme de boule qui seront tapissés de mousse, la femelle en choisira un.
Pour ces photos, ce fut un coup de chance.